« Plus l’IA gagne en performance, plus les risques de cyberattaque et d’invasion par IA augmentent », c’est ce qu’a déclaré des officiers de haut rang de l’armée espagnole. Elle se prépare de ce fait à une éventuelle attaque et explique comment elle va répliquer dans le cas où un État hostile orchestrerait des envahissements par intelligence artificielle.
Selon un officier de l’armée espagnole, l’intelligence artificielle joue un rôle important dans la cybersécurité.
Il a d’ailleurs déclaré que les services de sécurité doivent apprendre à utiliser l’IA pour se défendre contre les cyberattaques.
« L’anticipation est la clé de notre survie en cas d’attaques d’IA venant d’autres pays », a-t-il déclaré.
La directrice de la sécurité Cloud chez Google, Cristina Gonzalez, voir les choses autrement et nous fait part de sa vision.
« Chacun sa manière de mener une invasion IA »
Gonzalez a exposé que certains pays comme la Chine et la Russe mènent aujourd’hui des cyberattaques, mais à leur manière.
Elle a d’ailleurs souligné que les invasions russes visent principalement l’Ukraine, mais touchent également les représentations diplomatiques d’autres pays européens.
Toujours selon Gonzalez, ces opérations ont pour objectif de déstabiliser l’ennemi et de générer des revenus qui servent par la suite de sources de revenus à la Russie.
En ce qui concerne la Chine, Cristina Gonzalez a noté que leurs cyberattaques ciblent plutôt les infrastructures critiques. Mais aussi les appareils connectés du quotidien que nous connaissons sous le nom d’IoT ou Internet des Objets.
Pour Carlos Abad, spécialiste en cybersécurité, les professionnels de la sécurité font face à deux défis.
Courses à l’IA et expansion de la surface d’attaque, les défis majeurs de la cybersécurité
D’après ces experts, deux défis majeurs se dégagent dans le domaine de la cybersécurité. Le premier concerne la rapidité des avancées technologiques, qui surpasse même la capacité d’adaptation des spécialistes du secteur.
Le second défi réside dans l’élargissement considérable de la surface d’attaque. « Cette notion englobe désormais la protection des applications réseau classiques. Mais elles’étend également aux systèmes d’intelligence artificielle », a déclaré Abad.
Ce qui fait les systèmes d’IA que nous connaissons actuellement sont tout à fait capables d’amplifier massivement les effets sur les plateformes sociales.
Et c’est ce qui va ensuite augmenter de manière significative les risques et la complexité des enjeux sécuritaires actuels.
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