Qu’est-ce qu’on peut tirer de M3GAN 2.0, la suite du film d’horreur de Gerard Johnston qui nous a glacé le sang en 2023 ? Disclaimer : si vous avez raté cette sortie, cet article contient des spoilers qui peuvent plomber l’effet surprise. Par contre, si vous êtes de nature geek ou que vous êtes particulièrement intéressé aux robots humanoïdes intelligents, vous êtes au bon endroit !
Si vous avez vu M3GAN, vous avez sûrement remarqué que cette humanoïde adore la danse et a un penchant pour les effusions de sang ! Sauf que dans cette suite sortie en juin 2025, les amateurs du genre gore sont en reste puisque la poupée tueuse 4.0 est revenue mais…sous une version plus mature.
Outre sa nouvelle coupe de cheveux, M3GAN nous démontrer que l’IA peut développer une conscience morale. Un nouveau mood qui semblerait nous propulser quelques années dans le futur ou presque…Explication !
Comment M3GAN 2.0 a évolué pour surprendre le public ?
Est-ce que vous vous rappelez de Terminator 2, lorsque Schwarzy est devenu le gentil humanoïde qui voulait sauver le monde d’une future invasion de méchants robots ? Si la réponse est oui, je peux vous dire que dans M3GAN 2.0, les scénaristes ont repris la même formule.
Le parallèle est parfaitement assumé, puisque M3GAN a évolué comme le célèbre T-800 qui passait de tueur à protecteur. Fini les meurtres « parfaits » avec des danses TikTok virales, notre humanoïde est beaucoup plus réfléchie. Elle a même développé une certaine fibre maternelle comme nous pouvons la voir tout au long du film.
M3GAN est passé du « je dois protéger l’enfant à tout prix quitte à tuer tout le monde » à « ok, j’ai peut-être été un peu extrême la dernière fois, alors parlons-en calmement dans un cloud sécurisé » !
Comment M3GAN 2.0 nous montre la capacité de l’IA à se dématérialiser ?
À la fin du premier film, M3GAN transférait sa conscience dans le cloud. Dans le deuxième opus, nous la retrouvons avec une identité numérique reconstruite, mais surtout enrichie : elle a appris. Et c’est là toute l’originalité du film.
Ce passage de l’IA corporelle à l’IA ubiquitaire, c’est-à-dire dans un monde numérique, ouvre des perspectives fascinantes sur le rapport entre technologie et humanité. Notre robot tueuse avec la voix d’une ado sarcastique a appris de ses erreurs. Elle a évoluée et maintenant elle est une autre personne (ou plutôt une autre humanoïde) !
Qui est AMELIA, le nouveau robot badass tueuse du deuxième film ?
La suite de M3GAN nous montre également les dérives des progrès. En effet, une partie des données de M3GAN a été volée, donnant naissance à un nouveau robot tueur, AMELIA. Moins complexe, plus brute, et surtout plus destructrice.
Une sorte de rappel que les copies non contrôlées de l’IA représentent un vrai risque, bien plus que l’IA elle-même. Cette partie nous lance en plein visage les dérives technologiques et comment une utilisation abusive des innovations initiales conçues pour le bien de l’humanité peut nous détruire tous.
Sous ses airs de techno-pop divertissants, M3GAN 2.0 nous rappelle la nécessite de mettre en place des régulations éthiques de l’IA. L’objectif serait que l’intelligence artificielle soit profitable à tout le monde, à condition de mettre en place des cadre légaux pour un développement et une utilisation éthique. Une situation qui nous propulse dans l’univers de Skynet, un autre film qui pointent du doigt les dérives l’IA !
Ça évitera en même temps les bains de sang et la naissance des monstres numériques à l’effigie d’AMELIA. En attendant les régulations, M3GAN 2.0 est actuellement en salle, à voir et à revoir, seul(e) ou accompagné(e) !
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