OpenAI est accusé de plagiat par les médias indiens. L’éditeur de ChatGPT aurait utilisé illégalement des contenus protégés ! La suite dans ci-dessous !
La pomme de discorde entre l’Inde et OpenAI, la société derrière ChatGPT, remonte certainement en novembre 2024 lorsque le jeune prodige, Suchir Balaji, ancien chercheur chez OpenAI et d’origine indienne est retrouvé mort dans son appartement à San Francisco. Si la police a conclu que la cause de la mort était un suicide, sa famille a réfuté cette hypothèse. Une controverse relatée dans les presses indiennes.
Avant sa mort, le jeune homme avait dévoilé qu’OpenAI violait les droits d’auteur pour entraîner ses modèles d’IA. Une alerte prise au sérieux par des groupes de presse indienne, mettant l’entreprise de Sam Altman au cœur d’un nouveau scandale juridique.
En effet, NDTV, Hindustan Times, Indian Express et Network18, accusent l’entreprise de s’approprier illégalement leurs contenus protégés pour entraîner ses modèles d’intelligence artificielle. Une grosse bataille juridique se prépare donc à New Delhi, et elle déterminera l’avenir de l’IA générative. Explication !
OpenAI accusé de plagiat : les médias indiens principaux victimes ?
⚖️📰 Indian Media Giants Sue OpenAI Over Copyright Infringement
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Au début de cette année, la Digital News Publishers Association (DNPA), qui regroupe une vingtaine de médias influents en Inde, a déposé une plainte de 135 pages devant le tribunal de New Delhi. Ce document, révélé par Reuters, met en cause la pratique de « scraping volontaire » effectué par OpenAI.
L’entreprise aurait plagié de grandes maisons de presses pour entraîner ses modèles d’intelligence artificielle. Cette pratique consisterait à collecter et à réutiliser du contenu journalistique sans compensation ni accords avec les éditeurs.
Pour les plaignants, ces pratiques mettraient en danger les droits d’auteur. Elles menaceraient également l’équilibre économique de la presse en ligne. Pour eux, les entreprises technologiques tireraient profit de leurs articles sans partager les revenus publicitaires qu’elles auraient engrangés.
Une bataille juridique d’ampleur mondiale qui déterminera l’avenir de l’IA ?
Ce n’est pas la première fois qu’OpenAI se fait accuser de plagiat. Avant les groupes de presse indienne, le New Yorks Times a déjà intenté un procès contre la société derrière ChatGPT et son allié de longue date : Microsoft. L’accusation est la même : « OpenAI aurait utilisé des millions d’articles du New York Times pour entraîner ses modèles, tout en violant les droits d’auteur ».
Beaucoup de maisons de presse espèrent que ce nouveau procès qui se déroulera en Inde mardi prochain, apportera plus de poids aux plaintes déjà déposées contre OpenAI pour plagiat. On sait déjà qu’OpenAI va se défendre, en arguant que ses serveurs sont situés à l’étranger.
Cette défense mettrait la plainte hors de la juridiction indienne. Toutefois, il faut déjà noter l’envie de l’entreprise de jouer sur la carte de la négociation. Elle a déjà affirmé sa volonté de travailler avec les médias tout en indiquant qu’elle n’a utilisé que des contenus accessibles au public dans l’entraînement de ses modèles.
Quelle que soit l’issue de ce procès, une chose est sûre, elle va ouvrir une nouvelle face aux menaces de la montée en puissance de l’IA. Cette situation nous montre la nécessité de la mise en place d’une réglementation plus stricte de l’utilisation de l’IA !
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