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Sam Altman l’assure, OpenAI va créer l’inimaginable d’ici 2026

Prédictions IA 2026 selon Sam Altman

Le mardi 19 juin, Sam Altman, PDG d’OpenAI, a publié un nouvel essai intitulé The Gentle Singularity, dans lequel il esquisse les bouleversements que l’intelligence artificielle pourrait apporter à l’humanité au cours des quinze prochaines années. Fidèle à son style visionnaire, Altman évoque une transformation profonde de la société, portée par l’intelligence artificielle générale, qu’il considère comme une étape désormais à portée de main.

Sans céder au sensationnalisme, il décrit un avenir dans lequel cette technologie redéfinit nos modes de vie, en particulier dans les domaines du travail, de l’énergie et des structures sociales.

Ce type de publication n’est pas une première pour le dirigeant d’OpenAI, qui utilise régulièrement ce format pour présenter sa lecture du futur.

Mais le connaissant, ses textes, bien que théoriques, livrent souvent des éléments clés sur les grandes orientations stratégiques de son entreprise.

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2026 sera-t-elle l’année charnière de l’IA selon Sam Altman ?

Dans son essai The Gentle Singularity, Sam Altman avance que l’année 2026 pourrait marquer un tournant majeur.

Selon lui, de nouveaux systèmes d’intelligence artificielle devraient émerger, capables d’appréhender le monde à travers des perspectives inédites.

Si cette prédiction reste encore floue, elle s’inscrit dans une tendance que les dirigeants d’OpenAI évoquent de plus en plus ouvertement. Celle de modèles capables de produire des idées originales et pertinentes.

Pourtant, il me semble qu’on a déjà franchi ce cap. En avril dernier, lors de la présentation des modèles d’IA o3 et o4-mini, Greg Brockman, cofondateur et président d’OpenAI, a souligné leur utilité pour les chercheurs.

Ces modèles représentent, selon Brockman, une avancée significative, car ils seraient déjà en mesure de contribuer à la génération de nouvelles hypothèses scientifiques.

Alors, OpenAI veut-elle créer une IA capable de générer de vraies et exploitables découvertes scientifiques ?

À travers son essai, Sam Altman laisse entendre qu’OpenAI pourrait accélérer ses travaux sur des systèmes capables de produire de véritables avancées intellectuelles.

Concevoir une intelligence artificielle en mesure de générer de nouvelles connaissances, en complément ou en soutien à la recherche humaine serait donc l’ambition de Sam Altman.

Mais OpenAI n’est pas seule sur cette voie. La course à l’IA scientifique est désormais lancée. 

Plusieurs acteurs majeurs du secteur concentrent leurs efforts sur la mise au point de modèles capables d’assister les chercheurs dans la formulation d’hypothèses inédites.

Le mois dernier, Google a présenté AlphaEvolve, un agent de codage dopé à l’IA. Selon l’entreprise, cet outil serait déjà capable de proposer des approches inédites pour résoudre des problèmes mathématiques complexes.

Parallèlement, la startup FutureHouse, soutenue par l’ex-PDG de Google, Eric Schmidt, affirme avoir franchi une étape décisive. Et son agent intelligent aurait contribué à une découverte scientifique authentique.

De son côté, Anthropic a également manifesté ses ambitions dans ce domaine en lançant, en mai, un programme destiné à soutenir activement la recherche scientifique via ses modèles d’intelligence artificielle.

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Qu’a-t-on appris de l’abandon des agents Operator, Deep Research et Codex ?

Ce n’est pas la première fois que Sam Altman utilise son blog pour esquisser les grandes lignes des projets à venir chez OpenAI.

En janvier dernier, il annonçait déjà que 2025 serait l’année des agents, une prédiction suivie peu de temps après par l’abandon de trois premiers prototypes. Notamment Operator, Deep Research et Codex.

Mais s’il est déjà difficile de concevoir des agents IA opérationnels, le défi de générer de véritables connaissances originales semble encore plus complexe.

Pourtant, le scepticisme persiste au sein de la communauté scientifique. Et nombreux sont ceux qui doutent de la capacité actuelle des modèles d’IA à poser les grandes questions à l’origine des découvertes majeures.

Parmi eux, Thomas Wolf, directeur scientifique de Hugging Face, a publié un essai plus tôt cette année pour exprimer ses réserves.

« Les IA d’aujourd’hui ne peuvent tout simplement pas formuler les questions fondamentales nécessaires à l’avancée du savoir », affirme-t-il.

Kenneth Stanley, ancien chercheur chez OpenAI, partage ce point de vue. Dans une interview, il affirme que les modèles actuels ne sont pas encore capables de produire de véritables hypothèses scientifiques.

Stanley travaille désormais chez Lila Sciences, une startup qui a levé 200 millions de dollars pour créer un laboratoire d’IA dédié à cette problématique.

Son objectif est d’aider les modèles à distinguer ce qui est créatif et intéressant. Et c’est l’une des conditions indispensables pour qu’ils puissent réellement contribuer au progrès scientifique.

Reste à savoir si OpenAI parviendra à franchir ce cap. Une chose est sûre ! Comme souvent, l’essai de Sam Altman semble contenir, en filigrane, les prémices de la direction que son entreprise s’apprête à emprunter.

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