En 2025, la gestion des données et l’intelligence artificielle s’imposent comme des piliers stratégiques pour les entreprises. Les architectures distribuées, l’équilibre entre personnalisation et éthique, et la durabilité redéfinissent un paysage en pleine mutation. Olivier Tijou, Regional VP & General Manager chez Denodo, nous livre son point de vue sur le sujet.
Des architectures distribuées et hybrides
La gestion des données bascule vers des modèles distribués comme le Data Mesh et le Data Fabric. Ces approches abandonnent les infrastructures monolithiques au profit d’une gouvernance décentralisée. Cela permet aux équipes de gérer leurs propres données. Cette stratégie renforce leur agilité et leur autonomie. Elle améliore également la réactivité.

Parallèlement, la souveraineté numérique pousse les entreprises à intégrer des environnements hybrides. Ceux-ci combinent cloud public, cloud privé et infrastructures sur site. « Ces mélanges complexifient la gestion des données, mais favorisent une demande accrue pour des plateformes capables d’unifier des systèmes hétérogènes », explique Olivier Tijou, Regional VP & General Manager chez Denodo. L’interopérabilité devient alors essentielle pour fluidifier les échanges entre ces différents systèmes. Cette évolution préfigure une gestion des données plus adaptée aux exigences réglementaires et aux besoins opérationnels.
L’IA au service de la gestion des données
L’intelligence artificielle s’impose comme un vecteur de transformation dans l’exploitation des données. Des systèmes de catalogage automatisés assurent une classification et une qualité optimales des données en temps réel. Les data products, quant à eux, évoluent vers des services adaptés aux besoins spécifiques des utilisateurs.

Par ailleurs, l’IA générative ouvre de nouvelles perspectives. Elle produit des insights contextuels à partir de données internes. Cela renforce leur pertinence pour les décisions stratégiques. Cette transformation permet aux entreprises de gagner en précision dans leurs analyses et en rapidité dans leur prise de décisions.
Personnalisation et éthique, un équilibre nécessaire
L’hyperpersonnalisation s’inscrit au cœur des attentes des consommateurs. Offrir une expérience sur mesure devient un enjeu majeur, mais pas au détriment de la vie privée. Olivier Tijou souligne que « les réglementations imposent des techniques de préservation de la confidentialité, garantissant la sécurité des données personnelles ». Les entreprises intègrent donc des outils de conformité automatisée pour répondre à ces contraintes. La capacité à équilibrer personnalisation et respect des données privées devient un atout stratégique. Cet équilibre doit toutefois s’accompagner d’une communication transparente pour rassurer les utilisateurs.
Article basé sur un communiqué de presse reçu par la rédaction.
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