Elon Musk avoue avoir des difficultés à maîtriser la technologie des voitures Tesla à conduite autonome.
Devant l’augmentation des accidents mortels liés à l’abus de confiance dans la conduite autonome, le patron de Tesla reconnaît qu’il s’agit d’une technologie difficile. Son aveu vient affirmer le constat de nombreux experts ayant admis les difficultés bien avant.
La conduite autonome, une technologie difficile même pour Tesla
Elon Musk, le patron de Tesla, a fini par reconnaître que les véhicules à conduite autonome sont difficiles à mettre au point. La technologie doit permettre aux voitures de détecter, d’apprendre et d’éviter différentes variables. De plus, elles doivent prendre en compte les voies, les autres véhicules, les panneaux de signalisation, les feux de circulation ainsi que les piétons. Autrement dit, une voiture complètement autonome doit être capable d’anticiper les comportements des autres conducteurs et ceux des piétons de la même façon qu’un humain.
C’est cette semaine sur Twitter qu’Elon Musk a fait sa déclaration. Il a d’abord déclaré la sortie prochaine de la version bêta de FSD 9 (Full Self Driving). Néanmoins, il a reconnu dans son tweet la difficulté que présente la conduite autonome généralisée. Cela nécessite avant tout de résoudre une grande partie de l’IA dans le monde réel, selon lui. Entre autres, il avoue être confronté à des difficultés auxquelles il ne s’attendait pas.
Défis reconnus par les experts bien avant Elon Musk
Pour rappel, il y a quelques années, Elon Musk avait déclaré que les voitures Tesla étaient déjà équipées pour une conduite complètement autonome. À cette époque, il s’était attribué une norme d’ingénierie de niveau cinq. Pourtant, sa déclaration était fortement remise en doute par un expert de General Motors qui mettait en évidence le niveau de difficulté qu’une telle technologie représenterait.
Mais face aux multiples accidents impliquant certaines voitures de Tesla, Musk était dans l’obligation de reconnaître ses faiblesses. D’après l’industrie automobile, il faudra que plusieurs autres capteurs confirment le capteur d’un véhicule autonome avant de prendre une décision. Mais cela va à l’encontre des récentes décisions de l’entreprise concernant la suppression des capteurs radar pour les nouvelles productions. Par ailleurs, cela implique des coûts plus élevés et surtout des vitesses de traitement exponentielles.
- Partager l'article :