Est-ce que vous utilisez ChatGPT au quotidien ? Si la réponse est non, peut-être que vous devez réfléchir à deux fois avant de répondre parce que ChatGPT est désormais partout, et vous l’utilisez à votre insu sans votre permission. Explication !
Vous pensez que vous n’utilisez pas ChatGPT au quotidien ? Détrompez-vous puisque cet outil d’IA s’est déjà infiltré dans votre vie numérique ? Et oui, ChatGPT s’est muté et ses dernières mises à jour semblent être inquiétantes. En effet, GPT-4.1, 4.1 mini et 4.1 nano n’ont pas été conçu pour parler de philosophie ou pour rédiger des poèmes à la demande. Ces versions miniaturisées ont été créés afin de se glisser dans les applications que vous utilisez au quotidien. Envie d’en savoir davantage ? Découvrez la suite ci-dessous !
Les nouvelles versions de ChatGPT : toute une infrastructure !
Loin du chatbot d’IA qui vous lance des vannes à deux balles lorsque vous lui demandez, les nouveaux modèles de ChatGPT d’OpenAI agissent différemment. Ils sont intégrés directement aux applis que nous utilisons au quotidien sans que nous le sachions.
Allant des outils de gestion de tâches jusqu’aux applis pour budget en passant par ceux dédiés à la cuisine, les tentacules d’OpenAI se sont frayés un chemin dans notre existence. Avant de rédiger votre liste de courses, sachez que l’AI a déjà prédit ce que vous allez acheter. De même, si vous utilisez des applis comme Spendee pour noter vos dépenses, cet outil intelligent les a déjà catégorisées, en silence.
Ceux ne sont que des exemples parmi tant d’autres puisque l’IA est devenue un système d’exploitation à part entière, dont le grand public ignore l’existence. Ça ressemble un peu au WiFi. Vous le retrouvez partout : café, gare, restaurant, lieu de travail…et vous l’utilisez machinalement. Par-dessous tout, vous ne plus vous en passer, et ça va être le cas avec ChatGPT même sans notre permission !
Et si GPT-4.1 était le « Big Brother » de notre siècle ?
Comme GPT-4.1 s’est incrusté dans la plupart des applications tierces que nous utilisons, tout porte donc à croire que nous nous servons de l’IA au quotidien, et cela sans le savoir. En effet, ce nouveau modèle d’IA qu’OpenAI vient de lancer va simplifier le travail des développeurs web. Ces solutions sont rapides, abordables et redoutablement efficaces.
Du coup, pour les développeurs, GPT-4.1 est une véritable aubaine, surtout pour ceux qui souhaitent redoubler leur productivité. Par contre, pour nous simples utilisateurs, l’ajout de l’IA à notre insu pourrait poser quelques problèmes.
Je ne sais pas si vous avez déjà eu le plaisir de lire le roman dystopique de George Orwell. Mais cette situation nous rappelle un peu comment « Big Brother », le chef du « Parti » de ce roman fictif, surveille les faits et gestes de tout le monde à chaque instant à partir des écrans. Et si jamais l’IA va mettre fin à notre liberté ?
Est-ce qu’il faut utilisez ChatGPT ou vaut mieux-t-il l’éviter ?
Boycotter l’appli ChatGPT n’est aujourd’hui qu’un geste symbolique puisque l’IA est dans la plupart de nos applis préférés sans notre permission. Du coup, cette tentative d’évitement ne vous protègera pas, sauf si vous vous déconnectez tout bonnement du monde numérique. Une chose presque quasi-impossible !
Que vous allez utiliser Canva pour retoucher une photo ou réserver une table dans votre restaurant préféré via une appli, ChatGPT est déjà au cœur de chaque action numérique. Du coup, si vous me dites que vous n’utilisez aucun outil d’IA, sachez que vous êtes déjà un utilisateur par osmose. Et pendant que vous jurez de ne jamais « parler à une machine », votre téléphone, lui, discute déjà avec un LLM sans votre consentement !
Vous n’avez plus besoin de venir à l’IA pour l’adopter, elle vient déjà à vous pour s’imposer en silence et en toute efficacité. Pour ceux qui n’ont aucun inconvénient avec l’IA, cette stratégie ne pose aucun problème. Par contre, l’utilisation de ChatGPT sans permission va engendrer d’autres questions existentielles.
À quoi vont servir les données que GPT-4.1 a ingérées ? Comment cette IA silencieuse va influencer l’usage de ces applications ? Où se trouve le mot « consentement » dans ce pilotage par IA ? Autant des questions qui nécessitent des réponses claires de la part d’OpenAI. En attendant, notre quotidien sera animé par l’IA, sauf si vous décidez de vous déconnecter de tout au fond d’une grotte…
- Partager l'article :