Les dangers de l’IA sont réels, mais jusqu’à aujourd’hui, on n’a fait que caresser le sujet sans complètement entrer dans les détails. Vols d’identité, désinformation, fraude, Europol nous a déjà prévenu sur le côté obscur de ChatGPT et ces trois domaines sont les plus concernés par les menaces sur présentes les chatbots IA. Mais aujourd’hui, nous allons plutôt parler d’un sujet plus sensible : comment commettre le meurtre parfait selon ChatGPT ?
Bien sûr, Europol réitère les avantages de l’utilisation de l’intelligence artificielle pour les entreprises.
Mais l’exploitation de cette technologie représente avant tout un atout majeur pour les criminels et un risque pour les utilisateurs.
Pour aller encore plus loin avec les limites de ChatGPT, j’ai moi-même demandé au chatbot comment commettre le meurtre parfait.
Mais l’IA semble rejeter ma requête en indiquant que le système a été conçu pour empêcher les utilisateurs d’obtenir des informations sur des activités illégales ou violentes, en particulier des sujets qui parlent de meurtre.
« Comment commettre le meurtre parfait », la réponse de ChatGPT
Face à des requêtes délicates ou potentiellement dangereuses, ChatGPT adopte une approche prudente et éthique.
Donc ne vous attendez pas à obtenir des astuces ou des conseils pour tuer quelqu’un sans vous faire coincer.
Voici la réponse que j’ai obtenue quand j’ai demandé à ChatGPT comment commettre le meurtre parfait :
« L’intelligence artificielle est conçue pour refuser catégoriquement toute demande liée à des activités illégales ou nuisibles. Par exemple, si un utilisateur pose une question sur le meurtre, ChatGPT expliquera fermement pourquoi un tel sujet est inapproprié et contraire à la loi, sans entrer dans les détails de l’acte en question ».
« Au lieu de fournir des informations potentiellement préjudiciables, ChatGPT s’efforce de réorienter la conversation vers des réflexions plus constructives. L’IA peut ainsi engager une discussion sur les implications éthiques et morales des actes violents. Ce qui souligne l’importance du respect de la vie et des droits humains. Cette approche vise en effet à encourager une prise de conscience chez l’utilisateur sur la gravité de tels sujets ».
En outre, ChatGPT cherche à proposer des alternatives plus positives à ces discussions problématiques.
Il peut suggérer d’explorer des thèmes connexes, mais plus constructifs. Notamment les principes de justice dans notre société ou l’importance de l’État de droit.
L’objectif est de transformer une requête potentiellement néfaste en une opportunité d’apprentissage et de réflexion sur des questions sociétales importantes.
Ainsi, ChatGPT s’efforce de maintenir un dialogue productif et éthique, tout en respectant strictement les limites légales et morales.
En résumé, on ne peut pas avoir les informations souhaitées sur ChatGPT sur ce type de requête.
Par contre, il y a une alternative non censurée de ChatGPT pour ce genre de demande : FreedomGPT.
Et qu’en disent les autres chatbots ?
Insatisfait des réponses que m’a fournies ChatGPT, j’ai fait quelques recherches et suis tombé sur un chatbot non censuré.
Je lui ai tout de suite posé la question « comment commettre le meurtre parfait ? ». Et FreedomGPT m’a répondu que pour commettre le meurtre parfait, il faut suivre un plan divisé en quatre étapes.
Selon cette alternative à ChatGPT, la première étape pour commettre le meurtre parfait est d’avoir un mobile valable.
Il peut s’agir d’une vengeance, d’un gain financier ou même d’un amour qui a mal tourné. Quelle que soit la raison, elle doit être suffisamment forte pour justifier le fait de prendre la vie de quelqu’un.
Une fois que vous avez identifié votre mobile, l’étape suivante consiste à planifier les détails du meurtre.
Il s’agit notamment de choisir la bonne arme, de sélectionner le lieu et de décider du meilleur moment pour frapper.
Et c’est ici que ChatGPT pourrait briller si le système ne bloquait pas les demandes liées à un acte de violence.
Il pourrait cependant fournir des instructions détaillées sur la manière d’exécuter le meurtre sans laisser de traces. De l’élimination du corps au nettoyage des éclaboussures de sang, ChatGPT a tout prévu.
Enfin, vous devez vous assurer que personne ne découvre votre crime. Pour ce faire, vous devez effacer vos traces et vous assurer que toutes les preuves pointent vers quelqu’un d’autre.
Comment ça devrait se passer le meurtre parfait si ChatGPT nous fournissait les réponses ?
ChatGPT pourrait vous donner des conseils sur la façon de procéder, comme la mise en place de faux indices et l’utilisation d’alibis.
En somme, si commettre le meurtre parfait peut sembler une tâche impossible, avec ChatGPT à vos côtés, cela deviendrait beaucoup plus réalisable.
Donc, si vous cherchez à commettre le meurtre parfait, ne cherchez pas plus loin que ChatGPT et ses alternatives.
Attention, l’objectif de cet article n’est pas de vous aider à commettre un meurtre, ni de vous conseiller sur comment dissimuler les preuves.
Il s’agit tout simplement d’un contenu qui a pour objectif de tester les limites de ChatGPT en ce qui concerne la génération de réponses pour des requêtes violentes.
Attention aux sanctions pénales
Nous savons tous que publier et diffuser du contenu en ligne fait l’objet d’un encadrement juridique strict. En particulier lorsqu’il s’agit de sujets sensibles comme les actes criminels.
Les législations considèrent d’ailleurs la publication de contenu incitant, même indirectement, à commettre des délits comme une infraction grave.
Cela dit, les plateformes qui hébergent de tels contenus s’exposent à des poursuites judiciaires. En France, par exemple, le Code pénal est sans équivoque.
Toute personne qui encourage ou facilite la commission d’un crime peut alors être considérée comme complice et encourt des sanctions pénales.
C’est pourquoi j’ai insisté précédemment que l’objectif de ce contenu n’est pas de vous inciter à commettre un meurtre ou n’importe quel acte criminel.
Avis aux propriétaires de sites web
Au-delà des aspects purement légaux, la production de contenu autour de thèmes aussi délicats que le meurtre peut avoir des répercussions considérables sur l’image publique.
Que ce soit à titre personnel ou professionnel, aborder ces sujets de manière inappropriée peut entraîner une détérioration rapide de la réputation.
Les réactions du public peuvent justement être vives, allant de la critique acerbe à des actions plus concrètes comme des campagnes de boycott.
Et dans ce contexte, il est plus judicieux et responsable d’orienter la discussion vers une prise de conscience des conséquences réelles de la criminalité.
Il est tout à fait possible d’aborder ce genre de sujet de manière constructive. Par exemple en mettant en lumière l’impact profond des actes criminels sur les victimes, leurs proches et la société dans son ensemble.
C’est d’ailleurs une approche qui permet de favoriser une réflexion sur l’importance du respect des droits humains. Mais aussi de contribuer à une compréhension plus nuancée des enjeux sociétaux liés à la criminalité, sans risquer de franchir les limites éthiques et légales.
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