Les attaques par deepfakes se multiplient de façon inquiétante. Selon une enquête de Regula, près de 49 % des entreprises ont déjà été confrontées à des fraudes qui impliquent ces technologies. L’attaque de Hong Kong, où une entreprise a perdu 26 millions de dollars en raison d’une visioconférence deepfake, démontre l’urgence d’adopter des solutions de cybersécurité plus robustes.
Une menace en forte expansion
Les attaques par deepfakes progressent de manière alarmante et bouleversent la cybersécurité des entreprises et des institutions. Une enquête récente de Regula révèle que 49 % des entreprises dans le monde ont déjà été confrontées à des fraudes qui impliquent des deepfakes audio ou vidéo. Un incident majeur a marqué les esprits en janvier 2024 à Hong Kong. Une entreprise a été piégée par une visioconférence truquée, ce qui a entraîné une perte de 26 millions de dollars. Ce type de fraude, où l’IA reproduit avec une précision troublante la voix et l’apparence de cadres dirigeants, représente un tournant dans les risques liés aux communications en ligne.

L’urgence d’une nouvelle approche sécuritaire
L’accélération des capacités de l’intelligence artificielle impose une réévaluation des pratiques en matière de sécurité numérique. Les entreprises doivent renforcer leurs protocoles. Pour cela, elles doivent adopter des solutions avancées d’authentification et d’identification. Si l’authentification multi-facteurs constitue un premier rempart, elle ne suffit plus face à des attaques aussi sophistiquées. Le recours à des solutions validées par des prestataires certifiés (PVID) devient essentiel. Celles-ci intègrent des technologies de détection anti-deepfake. Paradoxalement, l’intelligence artificielle doit être mobilisée pour combattre ses propres dérives.
Le rôle incontournable de l’intelligence humaine
Toutefois, la sécurité ne repose pas uniquement sur la technologie. L’intelligence humaine demeure un élément clé de la prévention. Renaud Ghia, Président de Tixeo, éditeur de solutions de visioconférence sécurisée, insiste sur l’importance des pratiques de vérification par l’utilisateur lui-même. Il dit : « Face à ces menaces, il est essentiel de redonner une place centrale à l’intelligence humaine. Cela peut se faire notamment par l’intégration, dans des solutions de collaboration ou de visioconférence, de fonctionnalités incitant naturellement les participants à adopter des pratiques de vérification simples et efficaces (‘passphrases’, personnalisation de clé de chiffrement). Ces mécanismes permettent de renforcer la confiance et la sécurité des communications sans complexifier l’expérience utilisateur. »

Les éditeurs de solutions numériques doivent anticiper ces nouvelles menaces. Ils doivent intégrer des protections avancées et encourager une vigilance accrue. Plus que jamais, la sécurité numérique repose sur un équilibre entre technologie et intervention humaine. Cet équilibre garantit des communications en ligne fiables et protégées.
Article basé sur un communiqué de presse reçu par la rédaction.
- Partager l'article :