Vous êtes en Europe et vous utilisez l’IA pour vos tâches au quotidienne ? Voici ce que vous devez savoir concernant l’adoption d’une IA éthique par l’Union Européenne, et gare aux amendes !
Voilà, l’adoption est faite ! L’Union Européenne a fait un bond en avant sur l’adoption d’une loi concernant la régulation de l’IA en entreprise. Après que l’AI Act a été présenté devant les députés européens, elle a été adoptée à l’unanimité. En effet, cette loi permet de garantir la sécurité, la transparence et la confiance dans l’utilisation de l’IA sur le territoire européen.
Alors, si vous êtes une entreprise qui utilise l’IA que ce soit dans la gestion de votre ressource humaine, votre marketing ou encore votre relation client, voici ce que vous devez savoir concernant l’entrée en vigueur de cette loi dès février 2025.
Qu’est-ce qui va changer en Europe sur l’utilisation de l’IA à compter cette année ? Qu’est-ce que vous devez faire pour être en conformité avec cette nouvelle loi sur l’IA ? Les réponses à ces questions ci-dessous !
L’IA éthique en Europe : des restrictions immédiates et des sanctions dissuasives
L’année 2025 se présente comme un tournant important en matière de transition technologique surtout pour l’Europe. Comme nous ne pouvons pas passer à côté de ce changement, il est important de mettre en place des règlements qui régissent une utilisation éthique et responsable de l’IA. Pour ce faire, la loi visant à réguler l’IA en Union Européenne vienne d’entrer en vigueur à compter de ce dimanche. Bien que cette loi touche les particuliers, ce sont les entreprises qui seront les plus touchées par les règlements qu’elle contienne.
En effet, les entreprises européennes ne pourront pas utiliser l’IA pour des applications jugées trop sensibles. Cela concerne entre autres la reconnaissance faciale, la détection des émotions ou encore l’évaluation du comportement social. Ces interdictions sont applicables dans l’immédiat et seront accompagnées de sanctions pouvant aller jusqu’à 36 millions de dollars d’amende soit 7 % du chiffre d’affaire annuel mondial.
D’autres restrictions qui touchent les petites et les moyennes entreprises
Outre les domaines jugés à haut risque susmentionnés, sachez que l’utilisation de l’IA dans une campagne de recrutement ou encore dans le développement d’une stratégie publicitaire est définit comme un système à risque élevé par la réglementation européenne.
Alors, si vous vous demandez si l’utilisation de l’IA dans le fonctionnement de votre entreprise votre activité est prohibée ? La réponse est non à condition que vous respectiez les normes de sécurité et de transparence sur l’IA mises en vigueur.
Cette loi sur une IA éthique en Europe stipule également que le système d’IA utilisé par les entreprises doit être piloté par un humain, surtout s’il a un impact direct sur les individus. Par exemple, si vous utilisez l’IA pour évaluer les candidatures de nouveaux employés, vous devez vous assurer que le système ne comporte aucun biais discriminatoire de genre, de l’origine, de la religion ou liée à une handicape.
Entre temps, un humain devra s’assurer que le système a pris les bonnes décisions et qu’il soit conforme aux exigences réglementaires. Ce point fait référence à la transparence et la traçabilité des données utilisées pour alimenter le système d’IA en question, d’autant plus que l’Union Européenne accorde une particularité à la protection des données.
Qu’est-ce que cette loi change pour les prestataires et les fournisseurs de systèmes d’IA ?
Les entreprises fournisseurs de systèmes d’IA sont également dans le collimateur de cette loi sur une IA éthique. En effet, les fournisseurs de systèmes dits à haut risque, la loi leur impose un ensemble de mesures visant à prévenir et à contrôler les potentiels dérives du système.
Du coup, avant de produire et commercialiser un système d’IA sur le sol européen, chaque fournisseur doit s’assurer d’avoir réalisé des évaluations approfondies et d’avoir mis en place des stratégies pour limiter les risques de discrimination ou d’erreurs préjudiciables. Il est aussi tenu de garantir la fiabilité des données et la transparence du fonctionnement de son système.
Cette loi visant à offrir une IA éthique et fiable en Europe exige également des fournisseurs un document détaillé qui mentionne le fonctionnement et les finalités des systèmes qu’ils commercialisent. Chaque système doit être pilotable par un être humain pour qu’il puisse être corrigé ou interrompu en cas de décisions automatisées.
Une IA éthique pour l’Europe : le coup de pied dans la fourmilière au cœur de la course à l’IA !

Pour ceux qui ont dit que l’Europe était à la traîne en matière d’IA, l’adoption de cette législation visant à garantir une IA éthique et responsable semble prouver le contraire ! Je crois que sa mise en vigueur à compter de cette année va changer beaucoup de chose dans le secteur. Alors que certains pays tels que les États-Unis ou la Chine tergiversent sur l’adoption d’une loi visant à réguler l’IA sur leur sol, l’Europe a pris un autre virage.
Certains règlements entreront en vigueur dès cette semaine, d’autres s’établiront au fur et à mesure tout au long de l’année. On peut comprendre qu’avec cette loi sur l’IA, l’Union Européenne vise à protéger ses citoyens mais aussi à offrir un environnement sûr pour le développement d’un écosystème technologique responsable. Un point qui peut faire toute la différence alors que le monde court après l’intelligence artificielle générale !
J’aimerais savoir votre avis sur le sujet. Est-ce que cette décision de l’Union Europe de proposer une IA sûre et fiable à ses citoyens est la meilleure ? Ou ne devrait-elle pas prendre exemple sur les États-Unis en investissant une somme colossale pour produire des modèles d’IA pour faire partie de cette course effrénée ? N’hésitez pas à mettre vos réponses dans les commentaires pour nous partager votre vision de ce changement qui s’opère sur le Vieux Continent !
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