On peut considérer l’ère où nous vivons comme l’époque de la cybercriminalité. Le piratage se décline sous différentes formes et peuvent infiltrer de nombreux organismes. Et le hacking éthique se révèle comme une alternative prometteuse pour identifier les failles à travers lesquelles les intrusions pourraient s’infiltrer.
On parle donc de hacking éthique dès lors qu’une organisation, interne à une elle-même, tente de pirater son SI via un accès non autorisé. Il se peut également que l’organisme autorise une tentative d’accéder à des données ou à une application via cette même approche. Dans tous les cas, il s’agit du piratage éthique. Et l’objectif serait de dupliquer les méthodes adoptées par les hackers afin d’identifier les éventuelles failles pouvant servir de canal à l’intrusion. Et ensuite d’apporter une solution adaptée.
Le hacking éthique repose sur les compétences des hackers
Dans le cadre de la cybersécurité, il arrive que les entreprises utilisent les mêmes approches que les cybercriminels pour protéger leur propre système. Alors que l’on pourrait croire que cela va à l’encontre de l’éthique de l’IA, son appellation indique que c’est tout à fait légal.
Tenter de pirater son propre système informatique n’est pas un jeu d’enfant. Cela implique de faire appel à des personnes compétentes, pouvant dupliquer les manœuvres adoptées par les pirates. Et c’est là qu’interviennent les « hackers éthiques ». Leur rôle : évaluer la sécurité d’un système et améliorer les mesures de sécurité de l’organisme. Mais ils vont devoir obtenir l’aval de l’entreprise avant de procéder à l’évaluation.
En d’autres termes, les hackers éthiques ont les mêmes compétences que les hackers malveillants. Sauf qu’ils utilisent leur savoir-faire au service du bien. Deux dénominations permettent de distinguer les acteurs d’un hacking éthique et d’un hacking malveillant.
Le White Hat Hacker est celui qui fait du hacking éthique. Il agit en simulant les processus de piratage afin d’identifier la vulnérabilité de la sécurité du système informatique d’un organisme. Par la suite, il va proposer la solution à adopter.
D’un autre côté, il y a le Black Hat Hacker, dont le but est de nuire au système d’une organisation par le biais des attaques malveillantes. Il vise à collecter des données liées à un compte bancaire ou des données sensibles à un individu, un organisme.
Un réel avantage pour les organisations
Pour chaque organisation, les pirates sont considérés comme leur plus grande menace. Donc afin de comprendre comment ils opèrent, il va falloir jouer à leur propre jeu. Donc d’utiliser leurs propres méthodes.
Le premier avantage repose alors sur le fait de pouvoir éviter les attaques en se basant sur les processus et les méthodes utilisés par les Black Hat Hacker. Autrement dit, on parle d’une réelle opportunité d’améliorer la défense des réseaux informatique d’une entreprise.
Outre la sécurisation du réseau et des données, il est également indispensable de recourir à l’intervention d’un hacker éthique pour apporter une protection optimale quant au cloud computing.
Tout compte fait, trois questions se posent : quelles certifications seront nécessaires pour effectuer du piratage éthique ? Quelles phases devraient être respectées ? Quels sont les principaux concepts que devraient suivre une hacker ou un pirate éthique ?
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