Derrière chaque requête sur ChatGPT se cache un coût énergétique et écologique bien réel. Alors que l’IA s’impose partout, une question s’impose : peut-on encore ignorer son impact environnemental croissant ?
Quand l’IA pèse sur la planète
L’essor fulgurant de l’intelligence artificielle n’est pas sans conséquence pour l’environnement. Chaque requête formulée sur ChatGPT consomme environ 2,9 Wh d’électricité, soit dix fois plus qu’une recherche Google. Pire encore, les serveurs nécessaires à son fonctionnement requièrent jusqu’à 500 millilitres d’eau pour être refroidis. Ces chiffres, révélés par des études américaines, révèlent un impact écologique silencieux mais croissant. À l’échelle mondiale, les data centers pourraient bientôt représenter plus de 4 % de la consommation totale d’énergie. Cela contribue à l’augmentation des émissions de CO₂. Ce constat invite à une réflexion plus large sur l’usage intensif des technologies dites « intelligentes ».
Le moment de passer à une intelligence plus responsable ?
Face à cette réalité, certaines voix appellent à repenser nos usages de l’IA. Frédéric Brajon, associé co-fondateur de Saegus, défend une approche plus consciente. Il pense qu’il faut passer d’une IA subie à une IA choisie. Cela commence par la formation ! Il faut apprendre à limiter les requêtes inutiles, privilégier les usages à valeur ajoutée et sensibiliser les plus jeunes. Rappelons que 70 % utilisent déjà ces outils. Les entreprises ont aussi un rôle à jouer par l’intégration des critères écologiques dans leurs stratégies numériques. L’objectif : préserver l’innovation et réduire son empreinte. Une nouvelle culture numérique reste à inventer, plus sobre et plus lucide.
Article basé sur un communiqué de presse reçu par la rédaction.
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