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Huang Riposte, Nvidia lance une IA qui va détruire DeepSeek

Nvidia vs DeepSeek, Jensen Huang

Ayant perdu plus de 500 milliards de dollars de sa valeur boursière, Nvidia est sans doute le plus impacté après la sortie du modèle DeepSeek R1. Pourtant, exerçant en tant que fournisseur de GPU, Nvidia, par le biais de Jensen Huang, devrait présenter aujourd’hui une nouvelle gamme de puces dédiée à l’IA et à l’informatique quantique.

On s’attend donc à ce que le directeur de Nvidia présente sa nouvelle génération de GPU Blackwell lors de la conférence Nvidia GTC du 17 au 21 mars 2025.

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L’IA, un véritable tremplin pour l’essor de Nvidia

L’intelligence artificielle, un domaine en pleine expansion, a catapulté l’action Nvidia jusqu’au plus haut degré de son succès.

Mais un élément perturbateur est venu déclencher une tempête à Wall Street. Et ce n’est autre que DeepSeek qui a connu un sucé agressif et qui continue sa lancée jusqu’à aujourd’hui.

Ce qui a provoqué une perte inestimable pour l’action la plus négociée de Wall Street, celle de Nvidia.

Et depuis le début de cette année, Nvidia a déjà perdu jusqu’à 9 % de sa valeur en bourse. Mais Huang et compagnie a quand même pu rattraper leur retard.

DeepSeek et la controverse de la distillation de ChatGPT

Le premier responsable de cette perte, c’est DeepSeek, une start-up chinoise fondée par Liang Wenfeng et qui est soutenu par le fond d’investissement High-Flyer.

En une semaine, DeepSeek a bouleversé l’industrie de l’IA avec un modèle qu’elle a développé pour moins de 6 millions de dollars.

Aujourd’hui, les modèles R1 et V3 de DeepSeek pulvérisent les scores benchmarks et surpassent ceux des géants comme OpenAI qui ont dépensé des milliards dans l’entraînement de leurs modèles.

Quoi qu’il en soit, certains remettent encore en question cette croissance fulgurante de DeepSeek face à OpenAI et à Nvidia.

D’autres prétendent même que la start-up chinoise a adopté la technique de distillation pour tirer parti des données de formation de ChatGPT.

En tout cas, Nvidia ne s’avoue pas vaincue et semble profiter de l’émergence de DeepSeek pour lancer une nouvelle gamme de puces IA et se débarrasser une bonne fois pour toutes de la start-up chinoise.

Transformer la concurrence en opportunité

À l’heure actuelle, la demande en puces Nvidia ne cesse d’accroître, surtout de côté des mastodontes ayant besoin de centres de données pour alimenter leurs modèles d’IA.

Yurts, par exemple, une entreprise spécialisée dans la protection des données, indique que l’ascension de DeepSeek est encourageant pour Nvidia.

« C’est comme si notre désir d’utiliser DeepSeek et ses modèles augmente de jour en jour. Ce qui a fait que l’appli est devenue numéro en téléchargement aux États-Unis », a-t-il ajouté.

Mais comme DeepSeek ne conçoit pas ses propres puces IA, Nvidia profite de cette faiblesse pour augmenter la production des puces Blackwell.

Durant ces trois mois de cette année, Nvidia a déjà enregistré des milliards de ventes pour cette nouvelle gamme de puces IA.

Pour Jensen Huang, Nvidia est sur le point de préparer le terrain pour les prochaines générations d’intelligence artificielle.

Et les puces, tout comme les plateformes logicielles Nvidia, continueront d’alimenter et de former tout système reposant sur cette technologie. Notamment les agents IA, les robots intelligents, ainsi que les voitures connectées.

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Des milliards en Jeu : Nvidia va-t-il rebondir avec ses puces Blackwell ?

En gros, tout le monde commence à adopter et à intégrer l’IA dans le processus de développement ou de gestion.

Finance, santé, mobilité, médias, PME, start-ups, grandes entreprises, personne n’échappe à la règle et les investissements dans l’IA se multiplient.

Et le plus grand avantage de Nvidia, c’est que ses puces peuvent alimenter les systèmes nécessitant une très grande puissance de calcul.

Ce qui veut aussi dire que les puces Blackwell peuvent également s’adapter à l’informatique quantique.

Et dans ce domaine justement, ce sont la Chine et les États-Unis qui sont en tête de liste, bien que Washington ait instauré des restrictions sur l’exportation de puces quantiques vers la Chine.

Mais la Chine, de son côté, n’a pas encore dit son dernier mot. Preuve : ils ont réussi à développer DeepSeek malgré l’interdiction américaine sur l’exportation des puces Nvidia.

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