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Impact AI : feuille de route pour une IA éco-responsable

Impact AI dévoile un nouveau brief axé sur l’IA responsable. Il met en avant des pratiques pour limiter l’impact environnemental de l’IA générative. Ce guide s’appuie sur des études récentes et des retours d’expérience d’experts et d’organisations membres.

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L’impact environnemental de l’IA sous le microscope

Impact AI a présenté un guide qui détaille l’impact environnemental de l’intelligence artificielle (IA), notamment de l’IA générative. Le rapport souligne que l’utilisation massive des grands modèles d’IA entraîne une consommation d’énergie importante. Plusieurs études récentes appuient ce constat :

L’entraînement des modèles d’intelligence artificielle les plus puissants, comme GPT-3, génère jusqu’à 552 tonnes de CO₂. C’est l’équivalent de près de 300 vols aller-retour entre New York et San Francisco. Cette intensité énergétique alarmante pousse les experts à reconsidérer les choix technologiques des géants du numérique.

Mais le CO₂ n’est plus la seule donnée sous surveillance. L’empreinte hydrique de l’IA devient un enjeu de premier plan. Les centres de données utilisent désormais environ 1,7 milliard de gallons d’eau par an pour leurs systèmes de refroidissement. Cette consommation massive menace directement les ressources en eau dans certaines régions du globe.

Face à cette réalité, l’impact IA sur les écosystèmes ne peut plus être ignoré. Universités, entreprises et ONG s’accordent sur la nécessité de revoir les protocoles de développement de l’IA. Il ne s’agit plus uniquement d’efficacité ou de performance, mais bien de responsabilité environnementale.

La mise en place et l’utilisation d’une IA durable

Pour réduire l’empreinte environnementale de l’IA, Impact AI propose une série de recommandations. Le guide met en avant la nécessité d’adopter une approche holistique. Il prend en compte l’ensemble du cycle de vie de l’IA, de la conception à la mise en production. Une telle démarche permettrait de minimiser l’empreinte écologique dès la phase de cadrage des projets.

Une gouvernance efficace apparaît également essentielle. Chaque projet d’IA doit intégrer une réflexion approfondie sur les enjeux environnementaux dès son lancement. Les entreprises sont encouragées à mobiliser toutes les parties prenantes pour une IA écoresponsable.

Par ailleurs, l’exploitation de cas d’usage concrets permet de démontrer l’impact positif de l’IA sur les opérations. Selon Impact AI, il s’agit de prouver rapidement les bénéfices des projets d’IA à partir du retour sur investissement carbone, une mesure qui inclut la durée de vie des projets.

Initiatives concrètes pour réduire l’empreinte carbone

Plusieurs organisations membres d’Impact AI ont déjà adopté des mesures pour réduire l’empreinte carbone de leurs modèles d’IA. Schneider Electric, par exemple, utilise l’intelligence artificielle pour optimiser la consommation d’énergie de ses clients. « L’essentiel est d’appliquer à l’IA la même démarche que pour toutes les autres activités, utiliser le moins possible de ressources pour privilégier la durabilité », affirme Philippe Rambach, Chief AI Officer de Schneider Electric.

De son côté, le Crédit Agricole a mis en place une méthodologie stricte pour évaluer l’impact environnemental de chaque projet d’IA. Selon Aldrick Zappellini, Directeur Data Groupe, cette approche permet de maîtriser l’impact sur l’environnement et de répondre aux besoins des clients et des collaborateurs.

Le rapport d’Impact AI insiste aussi sur l’importance d’une veille technologique et réglementaire permanente. Les entreprises doivent rester à la pointe de l’innovation. Elles sont aussi appelées à respecter les exigences légales, comme celles définies par l’Afnor pour l’IA frugale et l’ISO 42005.

L’adoption d’une intelligence artificielle écoresponsable ne peut se faire sans une prise de conscience collective et une volonté affirmée des acteurs de l’industrie. Impact AI, à travers ce brief, incite à une réflexion approfondie et propose des pratiques concrètes pour équilibrer innovation technologique et responsabilité écologique.

FAQ

Quelle est l’empreinte carbone d’un modèle d’IA comme GPT-3 ?

L’entraînement de GPT-3 a généré environ 552 tonnes de CO₂, soit l’équivalent de 300 vols aller-retour entre New York et San Francisco. Cette consommation énergétique massive soulève des préoccupations environnementales majeures .

Existe-t-il des normes pour une IA plus durable ?

Oui, le référentiel AFNOR Spec 2314, publié en 2024, fournit des lignes directrices pour mesurer et réduire l’impact environnemental des systèmes d’IA tout au long de leur cycle de vie. Il encourage l’adoption de pratiques écoresponsables dans le développement de l’IA .

Les entreprises technologiques prennent-elles des mesures pour réduire l’impact environnemental de l’IA ?

Certaines entreprises, comme Digital Realty, se sont engagées à atteindre la neutralité carbone d’ici 2030. Elles facilitent l’accès des entreprises d’IA aux énergies renouvelables et mettent en place des stratégies pour minimiser l’empreinte écologique de leurs opérations.

Article basé sur un communiqué de presse reçu par la rédaction.

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