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Cette nouvelle stratégie de Meta sur l’IA inquiète les défenseurs de la vie privée et pour de bonnes raisons

Meta reprend la formation IA en Europe

Après une longue pause réglementaire, Meta relance officiellement la formation de ses modèles d’IA en Europe. L’entreprise prévoit désormais d’utiliser les données publiques de ses utilisateurs adultes. Je me suis penché sur cette décision stratégique, les garanties mises en place et les comparaisons avec d’autres géants du secteur. Voici comment Meta compte reprendre sa course dans l’IA générative sur le sol européen.

Les données publiques des utilisateurs utilisées pour enrichir les modèles d’IA

Meta va désormais former ses modèles d’IA à partir de données publiques issues de ses plateformes européennes. Je précise que cela ne concerne que les utilisateurs adultes, hors messages privés et contenus de mineurs. D’ailleurs, la société s’appuiera sur les publications, commentaires et interactions avec Meta AI. En parallèle, Meta affirme vouloir mieux comprendre la diversité linguistique et culturelle européenne. De plus, l’entreprise assure respecter les règles du RGPD. Ainsi, cette initiative marque une reprise officielle et encadrée de l’entraînement des modèles IA dans l’UE.

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Le CEPD donne son feu vert après des garanties légales renforcées

Ce changement fait suite à une validation du Comité européen de la protection des données (CEPD). J’ai appris que Meta a dû suspendre ce type de traitement l’an dernier, en raison de la pression du régulateur irlandais. En outre, l’entreprise a modifié son approche pour se conformer aux normes strictes du RGPD. Effectivement, les utilisateurs recevront cette semaine une notification claire, avec lien de désinscription. Comme le prévoit la loi, chaque utilisateur pourra refuser que ses données soient utilisées. Alors, Meta s’inscrit dans un processus plus transparent de gestion des données personnelles.

Un système de désinscription volontaire proposé aux utilisateurs européens

Les notifications Meta informeront les utilisateurs sur les types de données utilisées et leur finalité précise. Je trouve que le processus inclut désormais un formulaire d’opposition accessible via les applications et par email. De même, tous les refus déjà exprimés seront pris en compte automatiquement. En outre, Meta précise que les données excluent les messages privés et les comptes de mineurs. L’entreprise entend souligner l’utilité de ces données pour améliorer l’expérience IA. Donc, cette démarche offre aux utilisateurs un contrôle réel sur leur contribution à l’entraînement.

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Meta suit les traces de Google et OpenAI dans l’usage des données publiques

Meta justifie sa décision en rappelant que d’autres géants technologiques utilisent déjà des données européennes similaires. J’ai noté que Google et OpenAI exploitent aussi les contenus publics pour entraîner leurs modèles. En outre, Meta insiste sur le fait qu’elle aligne ses pratiques avec celles de l’industrie. D’ailleurs, l’arrivée récente de Meta AI sur Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger témoigne d’un déploiement global. De même, la stratégie européenne s’inscrit dans une volonté d’unifier ses modèles. Ainsi, Meta cherche à regagner du terrain face à ses concurrents sur le marché de l’IA.

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