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Car les IA dévorent l’énergie, les géants se ruent vers le solaire

Car les IA dévorent l’énergie, les géants se ruent vers le solaire

L’IA est désormais le moteur principal de la puissance technologique américaine. Pour rester dans la course, les géants comme Google, Microsoft, Amazon ou OpenAI déploient une puissance de calcul colossale. Mais cette force numérique a un coût énergétique exponentiel.

D’ici 2028, la demande électrique des centres de données pourrait tripler selon le ministère de l’Énergie. Dans ce contexte, une priorité émerge : trouver une source d’électricité rapide, locale, évolutive et économique. Le solaire et le stockage apparaissent comme la solution idéale, déjà adoptée à très grande échelle.

Le solaire est la source d’énergie la plus abordable aux États-Unis. Il peut être installé rapidement, presque partout, avec un accès direct au réseau. En termes de vitesse de déploiement, aucun autre modèle ne rivalise. Actuellement, plus de projets solaires sont en cours que pour toutes les autres sources combinées.

C’est pourquoi sept des dix plus grands acheteurs d’énergie solaire aux États-Unis sont des entreprises de la tech et de l’IA. Leur objectif est simple : alimenter l’IA tout en optimisant leurs coûts énergétiques et leur autonomie.

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OpenAI veut bâtir un colosse énergétique

En janvier, OpenAI a annoncé le projet Stargate, en partenariat avec Oracle et SoftBank. Ce plan de 100 milliards de dollars vise à construire une immense infrastructure de centres de données. SB Energy, branche soutenue par SoftBank, se chargera du déploiement de la composante solaire et stockage.

L’objectif est de poser les bases d’un écosystème où énergie et calculs de pointe cohabitent. Cette stratégie vise à assurer une production constante, indépendante et adaptée aux besoins spécifiques de l’IA générative.

Microsoft et Meta accélèrent sur tous les fronts

Microsoft a récemment acquis 389 mégawatts d’énergie solaire pour ses centres de données, notamment en Illinois et au Texas. En mars, l’entreprise a ajouté 475 mégawatts supplémentaires répartis dans trois États. Son portefeuille solaire atteint aujourd’hui 34 gigawatts, soit l’équivalent de la production de plusieurs pays.

De son côté, Meta n’est pas en reste. L’entreprise a signé plusieurs contrats au Texas : 200 MW avec Engie, 505 MW avec Cypress Creek et 200 MW avec RWE. Elle gère désormais l’un des plus vastes réseaux privés d’énergie propre au monde.

Amazon et Google repensent la cartographie énergétique

Amazon détient aujourd’hui le plus gros portefeuille de projets solaires aux États-Unis, avec 13,6 GW en développement. Ce chiffre dépasse les capacités solaires totales de presque tous les États, hormis la Californie, le Texas et la Floride. L’entreprise a notamment implanté plus de 20 projets solaires rien qu’au Texas, dont un parc de 500 MW dans le comté de Webb.

Google mise sur la complémentarité entre énergie solaire et stockage. L’entreprise détient 312 MW de stockage de pointe et a lancé un partenariat de 20 milliards de dollars avec Intersect Power pour développer des infrastructures colocalisées.

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Domination énergétique pour domination technologique

Les États-Unis cherchent à préserver leur leadership technologique en maîtrisant la chaîne énergétique de l’IA. Dans cette logique, énergie solaire et stockage ne sont plus des choix écologiques. Ce sont des leviers stratégiques de souveraineté numérique.

Comme le résume une formule devenue virale dans la Silicon Valley : « pas d’IA sans énergie, pas d’énergie sans solaire. »

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