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Des cerveaux humains dans les robots, mythe ou réalité ?

Robot humanoïde avec un cerveau humain

Bientôt des cerveaux humains chez les robots ! Est-ce que l’humanité va faire face au réveil de la machine plutôt que prévu ? Des robots pensants qui vont cohabiter avec des animaux pensants ? Essayons de découvrir les enjeux de cette percée technologique dans ce qui suit !

Sam Altman, Elon Musk et bien d’autres noms de la tech ont déjà fait part de leur volonté de voir des robots travailler à la place des humains, surtout dans des tâches chronophages et à haut risque. Mais ce que cette université australienne a réalisé dépasse tous les entendements !

Cette semaine, une équipe de scientifiques de l’Université RMIT a mis au point un dispositif neuromorphique capable d’imiter le fonctionnement du cerveau humain en temps réel. Il faut croire que cette nouvelle percée va donner un nouvel élan à la course à l’intelligence artificielle et à la robotique autonome. Explication !

Des robots qui pensent et qui résonnent grâce à des cerveaux humains ?

Les robots de demain peuvent penser et raisonner tels qu’un humain et ce n’est pas la première fois que les scientifiques ont fait des percées dans ce domaine ! En effet, les chercheurs de l’Université RMIT en Australie ont mis au point une technologique qui s’inspire des neurones humains afin de les implanter dans les robots. Cette technologie baptisée réseau neuronal impulsionnel ou SNN peut raisonner comme un cerveau humain et bien plus encore.

En effet, grâce à cette découverte, les robots pourront détecter les mouvements des mains en temps réel, de mémoriser les changements qu’ils observent mais aussi de traiter des données visuelles en toute autonomie. C’est ce qui fait toute sa différence !

Sur ce dernier point, je tiens à préciser qu’actuellement les robots ont recours à un ordinateur externe pour voir ce qui se passe autour d’eux. Par contre, avec le SNN, les robots peuvent voir et traiter les images par eux-mêmes. Ils gagneront une totale autonomie pour prendre des décisions et effectuer les tâches qui leur sont confiées.

Quelques spécificités à savoir au sujet de ces cerveaux humains qui vont animer les robots

Comme l’équipe de RMIT n’a pas fait les choses à moitié, ces cerveaux dédiés aux robots ressemblent beaucoup plus aux cerveaux humains que nous pensons. En plus d’interpréter les signaux émis, ils peuvent également réagir à la lumière comme le ferait l’œil humain. Cela est possible grâce au disulfure de molybdène ou MoS₂ qui entre dans la composition de ces neurones artificiels.

Avec ce dispositif donc, les robots peuvent ressentir les changements qui s’opèrent dans l’environnement où ils se trouvent. Ils peuvent ainsi créer des souvenirs, se réinitialiser et simuler le comportement des neurones, comme l’a expliqué le professeur Sumeet Walia, celui qui dirige ce projet.

Lors des tests, ce cerveau robotique a obtenu la meilleure note en matière de robotique. En effet, il a présenté 80 % de précision dans la détection des mouvements dynamiques alors qu’il n’a suivi que 60 cycles d’entraînement. Grâce à ce dispositif donc, un robot peut voir, comprendre et mémoriser ce qu’il voit.

Dans quels domaines on peut retrouver ces robots dotés de cerveaux comme les humains ?

YouTube video

Le champ d’implication des robots dotés de cerveaux comme les humains est vaste. Ces cerveaux peuvent être implémentés dans les véhicules autonomes pour réduire le temps de réaction face à un danger soudain. Ils peuvent également équipés les robots humanoïdes pour une interaction plus naturelle, plus rapide et plus sûre.

De même, vous pouvez les retrouver dans les secteurs de la fabrication industrielle ou l’assistance personnelle. Grâce à des cerveaux qui agissent comme ceux des humains, les machines peuvent devenir de véritables collaborateurs efficaces et intelligents.

Bien que ce prototype ne soit encore qu’en phase test, les chercheurs travaillent déjà sur son agrandissement qui est encore limité à un seul pixel. Outre la capacité à couvrir des scènes plus grandes, les chercheurs travaillent également sur d’autres matériaux afin de réduire l’impact environnemental de cette technologie.

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