IA non-européennes : un danger ignoré pour vos données

À mesure que l’intelligence artificielle (IA) se déploie comme moteur de transformation économique, un risque émerge pour les entreprises européennes : la dépendance à des infrastructures non-européennes.

Golem.ai, leader de l’IA neuro-symbolique, alerte sur la vulnérabilité des données sensibles face aux législations étrangères comme le Cloud Act. Cela souligne l’importance de garantir la souveraineté numérique du continent pour éviter des risques juridiques, opérationnels et politiques.

L’exposition croissante aux législations extranationales

Aujourd’hui, une grande partie des entreprises européennes reste exposée à des législations extraterritoriales. Une étude d’Hitachi Vantara révèle que seulement 27 % des entreprises européennes disposent d’une infrastructure de gestion des données fiable. Cela signifie que près de trois entreprises sur quatre risquent de voir leurs données sensibles soumises à des lois étrangères, comme le Cloud Act américain, qui impose un contrôle total sur les données hébergées sur des serveurs basés aux États-Unis. Ce manque de souveraineté numérique devient un enjeu stratégique majeur. Alors que la réglementation européenne cherche à renforcer la sécurité, de nombreuses entreprises ignorent que leurs outils d’IA, même développés localement, reposent sur des infrastructures américaines ou chinoises, ce qui les expose à un contrôle extérieur.

La véritable souveraineté numérique ne repose pas seulement sur le développement local de modèles d’IA. Elle implique aussi un contrôle total sur l’infrastructure qui héberge ces solutions. De nombreux acteurs européens affichent des technologies ‘made in Europe’, alors qu’ils s’appuient en réalité sur des clouds américains, souvent soumis à des législations intrusives. Cette situation soulève la question fondamentale de savoir où se trouvent réellement les données et qui en a le contrôle, un aspect négligé par de nombreuses entreprises qui prennent des décisions technologiques sans mesurer les conséquences sur la souveraineté.

L’IA souveraine : une alternative technologique européenne

Pour répondre à ce défi, Golem.ai propose une solution d’IA souveraine, entièrement européenne. La technologie neuro-symbolique ‘Vision’ de Golem.ai permet d’extraire automatiquement des informations à partir de documents complexes. Elle assure également une classification d’images précise et efficace. Mais ce qui distingue véritablement cette solution, c’est son hébergement exclusif sur le cloud français Scaleway. Ce choix d’infrastructure garantit une maîtrise totale des données, en réponse à la volonté de protéger les informations sensibles des entreprises contre les législations extraterritoriales.

Golem.ai a développé cette technologie à partir de composants open-source, tels que les modèles de Mistral et l’OCR d’IDA. Ces outils ont été choisis pour leur robustesse et leur conformité aux standards européens de sécurité. Golem.ai démontre qu’il est possible de concevoir une IA fiable. L’entreprise préserve l’indépendance technologique face aux grandes puissances étrangères. Elle allie performance et souveraineté pour y parvenir. Ce modèle, 100 % européen, séduit déjà des secteurs sensibles comme l’assurance, la défense ou les institutions publiques, convaincus de la nécessité de protéger leurs données.

Une souveraineté indispensable pour l’avenir technologique européen

Puisque l’Europe affine ses réglementations avec l’AI Act, le choix d’une IA souveraine est désormais un impératif pour les entreprises. Golem.ai invite ainsi les acteurs économiques à prendre conscience de la nécessité de protéger leurs données et de garantir leur sécurité. Pour cela, l’entreprise recommande l’adoption de solutions technologiquement indépendantes. Pour l’entreprise, il ne fait aucun doute que l’avenir de l’IA en Europe sera souverain ou il deviendra une vulnérabilité. Fave à un secteur globalisé et interconnecté, la souveraineté numérique est une condition sine qua non pour assurer la sécurité et la compétitivité des entreprises européennes face aux enjeux géopolitiques de demain.

Article basé sur un communiqué de presse reçu par la rédaction.