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Une peau réactive pour de meilleurs robots assistants

Des robots avec une peau réactive

Grâce à une de peau réactive, les robots et les humains pourront mieux collaborer dans un même environnement.

Généralement, les robots sont programmés pour effectuer des tâches précises dans des endroits pré-établis. Mais une fois que leur environnement est modifié, par une présence humaine par exemple, ils ont du mal à s’adapter. En se penchant sur ce problème, des scientifiques ont créé une peau réactive pour aider les robots à mieux naviguer dans différentes situations.

Les interactions robots-humains

En effet, un des défis de la robotique consiste à créer un dispositif qui peut interagir avec les humains et avec son environnement. Certes, les avancées sont nombreuses et tout aussi révolutionnaires les unes après les autres. Il existe aujourd’hui des robots qui dépassent les attentes en termes de détection d’objets et d’autres qui apportent des soutiens inestimables à la médecine. Entre autres, pour nous assister dans les tâches les plus simples aux plus difficiles, ils sont excellents.

Toutefois, leur capacité d’adaptation reste limitée quand ils sont confrontés à des changements d’environnement. De même, la collaboration entre les robots et les humains peut être paradoxale. D’un côté, les machines doivent aider les humains et de l’autre, leurs contacts doivent rester sans risque. Autrement dit, le défi est de savoir quand les interactions sont nécessaires et quand elles ne le sont pas.

Pour résoudre ce problème, des scientifiques de l’Université de Munich (TUM) et de l’Université de technologie Chalmers de Göteborg ont développé une solution. Elle consiste à créer une peau réactive pour les robots afin de les aider à mieux s’adapter à différentes situations.

Des robots avec une peau réactive

Le professeur Gordon Cheng du TUM explique qu’il s’agit de permettre aux robots de ressentir les forces de contact sur une grande partie de son corps. De cette manière, un simple toucher humain devrait le guider ou lui faire comprendre qu’il doit s’éloigner.

Pour donner aux robots le sens du toucher, il leur faut donc une peau réactive. Il est question ici d’un réseau de capteurs qui s’étend sur les parties de leur corps. Les cellules interconnectées, selon l’explication du professeur Cheng, peuvent mesurer la force, la proximité, les vibrations et la température.

Cette technologie permet de contrôler les contacts, imprévus ou intentionnels. Par ailleurs, grâce à cette approche, il sera plus facile de donner plus de flexibilité aux robots pour une meilleure interaction.

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